Qu’est-ce qu’un.e entrepreneur.e?

Voici ce dont on a besoin pour devenir entrepreneur.e
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Un.e entrepreneur.e est une personne qui fonde ou possède une entreprise. Que ce soit dans le secteur de l’agriculture, de la vente au détail, de la fabrication ou des services, les entrepreneur.es sont des gens d’affaires qui réussissent en prenant des risques. Dans le cadre de leurs activités, ils font souvent office d’éléments perturbateurs dans des secteurs établis.

Au-delà de cette définition simple, trouver une réponse définitive à la question «Qu’est-ce qu’un.e entrepreneur.e?» peut s’avérer difficile, explique Étienne St-Jean, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la carrière entrepreneuriale et professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Selon lui, certains définissent un.e entrepreneur.e comme quelqu’un qui lance sa propre entreprise, d’autres considèrent qu’on est un.e entrepreneur.e quand on commence à payer du personnel, tandis que d’autres encore n’accordent le titre d’entrepreneur.e qu’aux personnes dont l’entreprise entre dans une phase de croissance, parlant plutôt de «propriétaire d’entreprise» pour les autres.

Quelle est sa propre définition d’un.e entrepreneur.e? «Quelqu’un qui crée, ou qui possède et gère, une entreprise», explique-t-il, ce qui comprend les propriétaires-gestionnaires de petites et moyennes entreprises, y compris les personnes qui ont racheté une entreprise. «Tant que vous contrôlez l’orientation stratégique de l’entreprise, vous êtes un.e entrepreneur.e.»

Être un.e entrepreneur.e, c’est tracer sa propre voie. «C’est un choix de carrière. Vous avez choisi de ne pas travailler pour un salaire», précise Étienne St-Jean.

Tant que vous contrôlez l’orientation stratégique de l’entreprise, vous êtes un.e entrepreneur.e.

Qu’est-ce qui fait de quelqu’un un.e entrepreneur.e?

La passion, la persévérance et la résilience comptent parmi les caractéristiques que bon nombre d’entrepreneur.es utilisent pour se définir, estime Isabelle Bouchard, économiste de BDC et coauteure d’une étude sur l’entrepreneuriat au Canada en 2019. «Ce sont les mots-clés que nous retrouvons lorsque nous réalisons des sondages et des entrevues auprès d’entrepreneur.es. Affrontant de nombreux défis et obstacles, ils et elles persévèrent et arrivent à leurs fins, parce qu’une forte passion les anime.»

Pour Brian King, professeur au département d’Entrepreneuriat et innovation de HEC Montréal, les caractéristiques qui définissent un.e bon.ne entrepreneur.e sont les mêmes que celles qui définissent un.e athlète, un.e journaliste ou un.e médecin très performant.e. «Toutes les caractéristiques qui mènent les gens au succès sont présentes chez les entrepreneur.es.»

Selon l’étude de 2019 de BDC, trois autres caractéristiques – l’indépendance, l’autonomie et la flexibilité – ont incité près des trois quarts des personnes interrogées à devenir entrepreneur.es. L’étude a révélé que la passion et l’épanouissement personnel sont la source d’inspiration de près de la moitié des entrepreneur.es. Les femmes et les jeunes entrepreneurs sont encore plus nombreux à citer ces motivations, soit 59 % et 75 % respectivement.

Les femmes et les jeunes entrepreneurs sont également plus enclin.es à dire qu’ils ou elles démarrent des entreprises pour apporter une contribution constructive à la société, selon l’étude.

Brian King a observé ce type de motivation sociale chez ses étudiant.es entrepreneur.es: «Je connais quelqu’un qui songe à démarrer une entreprise dans le domaine de la santé mentale. Pas parce que cette personne veut faire fortune, mais parce qu’elle pense que les jeunes ont grandement besoin d’aider d’autres jeunes.»

Selon Isabelle Bouchard, ces personnes animées par la passion font preuve de patience en attendant que leurs entreprises enregistrent des profits. «Les entrepreneur.es sont prêt.es à attendre un peu plus longtemps pour profiter du rendement des investissements.»

Les entrepreneur.es prospères s’entourent de personnes capables d’accomplir des tâches importantes.

Comment devenir entrepreneur.e

En tant qu’entrepreneur.e, vous aurez besoin de compétences naturelles, que vous pouvez acquérir par l’expérience ou la formation, et d’autres qui feront partie de l’ensemble de compétences d’une personne de confiance de votre entreprise.

Il y a aussi des étapes à suivre, comme choisir le bon produit ou service et établir des réseaux, qui vous aideront à développer et à mettre en marché vos idées.

Déterminez si l’entrepreneuriat vous convient

Avant de décider de devenir entrepreneur.e, examinez vos compétences et votre type de personnalité.

En général, vous ferez un.e bon.ne entrepreneur.e si vous…

  • avez constamment besoin d’apprendre
  • acceptez des projets difficiles
  • êtes à la recherche de solutions
  • tolérez l’ambiguïté
  • avez besoin de passer à l’action
  • voulez être votre propre patron.ne

Vous doutez d’avoir l’étoffe d’un.e entrepreneur.e? Vous aimeriez avoir de l’aide pour vérifier que cette voie est la bonne pour vous? Essayez l’autoévaluation de l’entrepreneur.e, un outil gratuit de BDC, pour évaluer votre potentiel.

Lorsque vous obtiendrez vos résultats, rappelez-vous que, bien que les traits de caractère soient importants, les circonstances personnelles, le milieu et l’expérience, ainsi que le moment choisi pour le projet, peuvent être des facteurs clés pour prédire le succès d’un.e entrepreneur.e potentiel.le.

Développez les compétences pour devenir un.e entrepreneur.e prospère

En tant qu’entrepreneur.e, vous gagnerez en confiance et réduirez le stress en ayant les bonnes compétences pour gérer votre entreprise. Selon l’étude de BDC déjà mentionnée, les entrepreneur.es très qualifié.es sont plus susceptibles que les autres d’enregistrer une croissance plus élevée de leurs ventes, de leurs bénéfices et de leur effectif.

L’étude a révélé que lorsque le pourcentage de compétences en gestion augmente d’un point, les probabilités de rendement grimpent de 3,1 %. Ces probabilités augmentent de 2,9 % quand le pourcentage de compétences techniques progresse d’un point. Vous pourriez donc envisager d’investir dans votre propre perfectionnement pour favoriser la croissance de votre entreprise.

Les compétences en gestion comprennent:

Les compétences techniques comprennent:

La délégation est une autre compétence clé pour les entrepreneur.es. Brian King affirme que nombre d’entrepreneur.es prospères reconnaissent qu’ils ou elles ne peuvent pas tout faire, et c’est aussi ce que pensent les investisseur.euses. «Chaque fois qu’un.e entrepreneur.e seul.e essaie de lever du capital de risque, son projet n’aboutit pas vraiment.» Il recommande donc aux entrepreneur.es seul.es de faire appel à un groupe de personnes possédant des compétences complémentaires pour les aider à bâtir leur entreprise.

Isabelle Bouchard a elle aussi vu des entrepreneur.es qui ont essayé de tout gérer eux-mêmes ou elles-mêmes, mais qui ont échoué en raison de leur manque de connaissances dans certains domaines. «Les entrepreneur.es prospères s’entourent de personnes capables d’accomplir des tâches importantes.»

Formation et réseautage pour les entrepreneur.es

De nombreux collèges et universités offrent maintenant des programmes spécialement conçus pour les propriétaires d’entreprises. Les cours sont habituellement axés sur les compétences fondamentales en affaires et adaptés aux horaires chargés des entrepreneurs.

Les chambres de commerce et d’autres organisations d’affaires proposent aussi des cours, des séminaires et des activités de réseautage dans le cadre desquels vous pouvez rencontrer d’autres entrepreneurs qui font face aux mêmes défis que vous et découvrir les solutions qu’ils ont trouvées.

«Il est très important de sortir de votre bureau, de rencontrer des gens et de trouver des idées pour vous améliorer, conseille Michelle Feder, Directrice, Petites entreprises, BDC Services-conseils. Même si vous êtes déjà tout à fait compétent et que vous avez confiance en vos connaissances et en vos aptitudes, une nouvelle perspective peut amener des façons de faire les choses et des idées nouvelles.»

(Source: Un monde d’entrepreneurs: Le nouveau visage de l’entrepreneuriat au Canada, BDC 2019)

Trouvez un créneau novateur

Isabelle Bouchard de BDC affirme que les personnes qui cherchent à devenir entrepreneur.es doivent se demander si leurs produits ou services se distinguent de ceux de la concurrence. «Vous devez trouver votre créneau et une idée qui a une véritable valeur. Ne faites pas quelque chose que tout le monde fait, conseille-t-elle. C’est en ajoutant de la valeur au produit que vous atteindrez vos marges.»

«Vous devez faire preuve d’innovation et vous différencier. Ouvrir un restaurant alors qu’il y en a déjà beaucoup dans votre ville, ce n’est pas très novateur», confirme Étienne St-Jean.

Obtenez du soutien

Les entrepreneur.es en devenir peuvent faire appel aux services d’un certain nombre d’organisations, dont Futurpreneur, les accélérateurs d’entreprises, les incubateurs d’entreprises et les fonds de démarrage.

Brian King suggère de demander conseil à des personnes qui réussissent. «Entrez en contact avec des gens de votre secteur d’activité; ils vous aideront réellement», dit-il, affirmant que de nombreuses personnes sont prêtes à aider les entrepreneur.es qui démarrent.

Tous les propriétaires d’entreprise ne feront pas face aux mêmes défis lorsqu’ils ou elles lanceront une nouvelle entreprise, souligne Étienne St-Jean, qui étudie le processus de lancement des entreprises. «Pour certain.es, le processus est simple: ils ou elles établissent le plan, ont les contacts, et le capital. En quelques étapes seulement, ils ou elles sont en affaires. Pour d’autres, il faut procéder par essais et erreurs et acquérir des compétences.»

«Certain.es entrepreneur.es ont l’information et les ressources nécessaires pour aller de l’avant. Mais ceux et celles qui ne les ont pas sont toujours partagé.es entre l’établissement d’un plan et son exécution. Ils ou elles font ce qu’on appelle de l’effectuation, c’est-à-dire travailler avec ce qu’ils ou elles ont à ce moment-là», explique Étienne St-Jean.

Selon Brian King, la plupart des étudiant.es devraient attendre d’avoir une certaine expérience sur le terrain avant de devenir entrepreneur.es. «Je n’encourage pas nos étudiant.es de premier cycle à se lancer en affaires dès la fin de leurs études. Je crois qu’il vaut mieux aller travailler pour quelqu’un et acquérir les compétences nécessaires.»

Il donne l’exemple d’une étudiante qui a travaillé pour une grande entreprise et qui est devenue une experte du marketing numérique. Lorsqu’elle a repéré une occasion d’affaires dans le secteur des technologies, elle a convaincu deux personnes de son entourage d’occuper des postes de direction. Elle s’est lancée en affaires grâce à ses nouveaux talents. «C’est elle qui a réussi à établir des liens dans les médias sociaux et à susciter l’enthousiasme des gens à l’égard de l’entreprise.»

Les entrepreneur.es à temps partiel

Un.e entrepreneur.e à temps partiel ou hybride est une personne qui démarre une nouvelle entreprise tout en exerçant son ancienne profession. Par exemple, vous pourriez décider de quitter votre poste salarié d’ingénieur en robotique une fois que votre entreprise en démarrage spécialisée dans l’intelligence artificielle devient viable. Ou peut-être êtes-vous une jeune maman qui commence à vendre des chaussures pour bébé durant son congé de maternité et qui voit ses premières ventes finir par aboutir à une entreprise rentable. Certains parlent ici d’entreprises parallèles ou secondaires ou d’entreprises à temps partiel.

Les entrepreneur.es à temps partiel partent d’une base financière plus sûre. «Pour certaines personnes, la nouvelle entreprise est un moyen de compléter leur salaire. Certain.es resteront à temps partiel et ne veulent que les nouveaux revenus tirés de l’activité entrepreneuriale», explique Étienne St-Jean. Il mentionne l’exemple de ses amis qui ont fondé une distillerie de gin. Après un an et demi d’activité, les ventes sont au beau fixe. Cependant, certains des associés occupent toujours leurs anciens postes. «Avant de démissionner, ils veulent s’assurer que les affaires vont bien.»

L’entrepreneuriat au Canada est vaste et diversifié

Les entrepreneur.es forment une grande partie de l’économie canadienne et représentent une vaste partie de la population.

Il y a plus de 1,1 million de petites et moyennes entreprises (PME) au Canada. Ensemble, elles représentent 90 % de tous les emplois du secteur privé, emploient 10,7 millions de Canadiens et de Canadiennes et apportent environ 1 billion de dollars au produit intérieur brut du Canada.

Chaque année, des dizaines de milliers de Canadiens et de Canadiennes – jeunes et vieux et issus de divers horizons – décident de lancer une entreprise. Certain.es ont fait des études spécialisées et d’autres ont acquis leurs compétences entrepreneuriales au travail.

Dans son étude de 2019, BDC estimait que 39 % de tous les entrepreneurs étaient des femmes. Un.e propriétaire d’entreprise sur quatre était un.e nouvel.le arrivant.e, ce qui est supérieur à la proportion de nouveaux arrivants et de nouvelles arrivantes dans la population canadienne (21,9 %).

Les Canadiens et Canadiennes de moins de 35 ans composent la cohorte d’entrepreneur.es qui a connu la croissance la plus rapide (42 % des milléniaux sondés ont déclaré souhaiter démarrer une entreprise) alors que le nombre d’entrepreneur.es de 55 ans et plus était également en hausse.

La capacité de devenir entrepreneur.e ne doit pas être limitée par le genre, la race ou l’âge. À BDC, nous offrons des conseils personnalisés aux entrepreneur.es qui pourraient faire face à des défis particuliers qui ne touchent pas la population en général.

Voyez les différents types de soutien que vous pouvez recevoir si vous faites partie des groupes suivants:

Entrepreneurs et risque

Il faut des nerfs d’acier pour devenir entrepreneur.e. Un tiers des nouvelles entreprises ne passent pas le cap des cinq ans, et seulement une entreprise sur deux est encore ouverte après 10 ans, selon l’étude de BDC.

Pourquoi tant de nouvelles entreprises échouent-elles? Elles peuvent faire face à des problèmes macroéconomiques, comme la domination des marchés par de grands acteurs, ou microéconomiques, comme dans le cas d’une personne qui n’est peut-être pas prête à démarrer une entreprise.

Étienne St-Jean constate que bon nombre d’entrepreneur.es potentiel.les ont des attentes irréalistes. «Les gens pensent qu’ils vont travailler pour leur compte, sans patron.ne, et gagner beaucoup d’argent. Ils pensent à Elon Musk et à Mark Zuckerberg.»

La plupart des spécialistes s’entendent pour dire qu’en effectuant des recherches à l’avance, en vous adressant à des mentor.es, en formant une bonne équipe et en acquérant une expérience diversifiée avant de vous lancer en affaires, vous augmenterez vos chances de succès lorsque vous démarrerez une nouvelle entreprise.

Le défi consiste toujours à trouver un avantage sur la concurrence, un avantage qu’elle ne peut tout simplement pas copier immédiatement.

Les entrepreneur.es et le stress

Les trois quarts des entrepreneur.es indiquent qu’ils ou elles doivent composer avec une insécurité financière et un stress accablant. Selon une étude de l’Association canadienne pour la santé mentale commandée par BDC, les signalements de problèmes de santé mentale sont presque trois fois plus élevés que dans la population générale. Il ressort également de cette étude que les femmes entrepreneures et les propriétaires d’entreprises en démarrage risquent davantage d’être touché.es par des problèmes de santé mentale.

Un meilleur équilibre entre travail et vie personnelle est l’un des principaux défis de santé mentale auxquels les entrepreneur.es font face. Selon une étude d’avril 2022 de BDC, 48 % des entrepreneur.es auraient besoin d’un meilleur soutien en matière de conciliation travail-vie personnelle.

Malgré ces chiffres, 90 % des répondant.es ont déclaré qu’ils se sentaient satisfait.es sur le plan professionnel. Les résultats étaient élevés dans les questions autodéclarées sur la satisfaction à l’égard de la gestion de l’entreprise, de la motivation au quotidien et des progrès de l’entreprise.

Étienne St-Jean comprend comment ces deux sentiments en apparence contradictoires peuvent coexister. Il affirme qu’il y a de nombreux facteurs de stress pour les propriétaires de petites entreprises, mais que «ceux et celles qui ont décidé de devenir entrepreneur.es sont plus satisfait.es parce que cela correspond vraiment à leur personnalité.»

Brian King abonde dans ce sens. «C’est stressant de devoir, par exemple, signer une garantie personnelle sur un prêt. Mais l’envers de la médaille, c’est qu’il est aussi plus satisfaisant de s’engager ainsi.»

Brian King voit aussi un facteur de stress plus fondamental pour les entrepreneur.es. «Il est difficile de changer le statu quo. Le défi consiste toujours à trouver un avantage sur la concurrence, un avantage qu’elle ne peut tout simplement pas copier immédiatement.»

Comment les entrepreneur.es aident l’économie

Selon Isabelle Bouchard, les entrepreneur.es sont devenu.es les moteurs économiques du Canada. «Ils et elles représentent une très grande part de toutes les entreprises et créent de nombreux emplois.»

Étienne St-Jean affirme que les entrepreneur.es contribuent également à stimuler l’innovation et la croissance. «En présence d’une nouvelle entreprise qui se lance dans quelque chose de plus novateur, les entreprises établies sont obligées de changer, d’affronter cette nouvelle concurrente. Il s’agit donc d’un facteur d’innovation, d’un facteur de croissance.»

Mais toute cette activité entrepreneuriale peut aussi présenter des aspects négatifs.

«Certain.es entrepreneur.es hautement qualifié.es seraient aussi accueilli.es à bras ouverts par des entreprises établies. Mais ils ou elles sont trop occupé.es à essayer de lancer leur propre entreprise», explique Étienne St-Jean.

Il ajoute qu’actuellement, de nombreuses petites et moyennes entreprises ont besoin de plus de personnel et qu’elles se développeraient mieux dans un contexte où des travailleurs et travailleuses qualifié.es, parmi lesquels des entrepreneur.es en difficulté, seraient plus disponibles.

Les grands défis économiques auxquels font face les entrepreneur.es

Les obstacles sont nombreux sur le chemin des entrepreneur.es.

Les salaires ont régulièrement augmenté et le taux de chômage a baissé, ce qui peut empêcher les gens de faire le saut dans l’entrepreneuriat et rendre plus difficile le recrutement de talents dans une entreprise naissante.

La mondialisation et la plus forte concentration du marché dans certains secteurs ont également renforcé la concurrence, tandis que les perturbations liées aux technologies et à la chaîne d’approvisionnement ont empêché certains entreprises de fabrication de produire au maximum de leurs capacités.

Le Canada se démarque par son activité entrepreneuriale

Le Canada figure en bonne position parmi les pays étudiés dans l’enquête du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) de 2021/2022.

Dans 27 des 47 économies examinées, moins de 1 % des adultes démarraient ou dirigeaient une nouvelle entreprise et anticipaient de recevoir 25 % ou plus des revenus de l’extérieur de leur pays. Le Canada se trouvait dans le haut du classement, avec 5,9 %.

Le Canada s’est également démarqué quant à la proportion d’adultes dans une économie qui lancent des produits ou des services, ou qui utilisent des technologies et des procédures qui sont au moins nouvelles dans le domaine.

Pour en savoir plus sur la bonne gestion d’une nouvelle entreprise, consultez la collection d’articles de BDC sur les compétences de l’entrepreneur.e.

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