Apporter un changement positif grâce au groupe de ressources pour les employées et employés autochtones
J’ai grandi à Grande Prairie, dans la région de Rivière-de-la-Paix, dans le nord de l’Alberta, fier de faire partie de la nation métisse de cette province.
Bien que personne dans ma famille ne travaille dans le domaine bancaire, lorsque le moment est venu pour moi d’envisager une carrière, j’ai été attiré par ce secteur. Pendant 11 ans, j’ai eu un travail enrichissant dans le domaine des services bancaires aux entreprises et aux particuliers au sein d’institutions financières de toutes tailles.
Lorsque je me suis joint à BDC, c’était en partie parce que je voulais mettre mes compétences au service des entrepreneur.es autochtones. J’appréciais le fait qu’une offre ait été spécialement conçue pour les propriétaires d’entreprises autochtones – le Prêt aux entrepreneurs autochtones – et qu’une partie des intérêts perçus sur chaque prêt soit reversée à une œuvre de bienfaisance choisie par l’entrepreneur.e. Toutefois, ce qui a vraiment suscité mon intérêt, c’est la possibilité de travailler avec des leaders qui sont des Métis.
Donner des moyens d’action au personnel autochtone
Dès le processus de recrutement, j’ai su que BDC correspondrait à mes attentes. L’annonce de l’offre d’emploi indiquait qu’il était important d’embaucher des membres des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Les responsables de l’embauche s’intéressaient à mon expérience en tant que banquier métis, mais surtout à ce que je pouvais apporter à l’équipe.
Dès le début, on m’a procuré une plateforme pour parler en mon nom en tant qu’employé métis. La direction ne se contente pas d’écouter ce que je dis et de le répéter; elle me tend le micro pour que je partage directement mon point de vue. Je me sens libre de parler des problèmes auxquels sont confrontés les entrepreneur.es autochtones et le personnel métis, et je sais que les préoccupations que nous soulevons seront abordées de front.
Les groupes de ressources pour les employé.es rassemblent les gens
J’ai compris à quel point il était important pour BDC de donner des moyens d’action à son personnel lorsque, dès ma première semaine de travail, j’ai fait une suggestion au sein de notre groupe de ressources pour les employé.es autochtones. Les groupes de ressources permettent aux membres du personnel et aux allié.es autochtones de se réunir pour échanger leurs idées et préoccupations et celles des entrepreneur.es autochtones.
Au cours du processus de recrutement, j’ai remarqué que les offres d’emploi de BDC ne mentionnaient pas que les gens pouvaient travailler à distance à partir de leur communauté, que ce soit dans un établissement métis en Alberta ou dans une réserve en tant que membre des Premières Nations.
Cela peut sembler anodin, mais le libellé des offres d’emploi a un impact. On a constaté que les femmes sont moins susceptibles que les hommes de poser leur candidature à un emploi à moins qu’elles ne remplissent neuf des 10 conditions requises. Si nos offres d’emploi ne sont pas explicites sur ce que le travail à distance signifie pour les candidat.es autochtones, des personnes compétentes pourraient penser que BDC leur est inaccessible. C’est une occasion manquée pour une organisation qui s’efforce d’être plus inclusive.
J’ai fait part de mon inquiétude un jeudi. Le mardi suivant, toutes les offres d’emploi admissibles de BDC avaient été mises à jour pour refléter le changement que j’avais suggéré. Dorénavant, des offres d’emploi spécifiques indiquent que, tant qu’ils ont accès au réseau Internet haute vitesse, les membres du personnel de BDC peuvent travailler à distance, dans les réserves ou au sein de leur communauté, partout au Canada.
J’ai été époustouflé par la rapidité de ce changement. Il m’est alors apparu clairement que BDC prend très au sérieux l’amélioration de ses pratiques inclusives.
Un travail important qui est reconnu
Depuis, j’attends avec impatience les réunions mensuelles de notre groupe de ressources pour les employé.es autochtones. Parmi les multiples facettes de notre travail, nous avons créé des outils de découverte de soi pour les employé.es et les entrepreneur.es autochtones, ainsi que des ressources que les membres du personnel non autochtones peuvent utiliser pour soutenir l’économie autochtone au Canada.
Le groupe de ressources pour les employé.es autochtones est un élément essentiel de ma satisfaction professionnelle à BDC. Ce qui rend ce groupe spécial, c’est qu’il bénéficie du soutien total de la direction et que des mécanismes ont été mis en place pour éviter que les personnes qui le dirigent ne soient débordées ou épuisées. Nos responsables direct.es approuvent le temps et l’énergie que nous consacrons au travail que nous accomplissons en tant que groupe.
«En qualité d’employé.es autochtones, nous ne recevons pas uniquement l’attention du groupe de ressources pour les employé.es: notre croissance est également favorisée et encouragée.» Le changement n’est pas toujours aussi rapide que nous le souhaiterions, mais c’est passionnant d’observer que les fruits de notre travail sont introduits, puis mis en pratique en interne.
Je suis fier de travailler pour une organisation qui permet aux entrepreneur.es autochtones de travailler avec des employé.es autochtones qui comprennent les obstacles et les défis qu’ils ou elles rencontrent. BDC accorde la priorité à la formation continue, attend de chacun.e qu’il ou elle se montre inclusif.ve dans son rôle, et recrute activement pour renforcer la diversité de son équipe. De plus, je suis reconnaissant d’avoir la possibilité de me sentir apprécié et entendu en tant qu’employé autochtone dans le cadre de ce travail important.