Ce que vous pouvez apprendre des programmes d’accélération
Vous avez un projet de démarrage d’entreprise ou une idée pour faire croître votre entreprise actuelle: vous demandez-vous par où commencer?
Que vous soyez dans la haute technologie ou dans un secteur traditionnel, voici quelques conseils qui peuvent vous aider: trouvez du mentorat, agissez rapidement et développez un argumentaire gagnant.
Ces conseils s’inspirent des techniques utilisées dans les programmes d’accélération, auxquels les propriétaires d’entreprise en technologie du Canada recourent de plus en plus pour convertir des idées prometteuses en réalités commerciales rentables.
Ces programmes ne s’adressent pas uniquement aux jeunes entreprises en nouvelles technologies. Des sociétés établies, dans des secteurs traditionnels, peuvent aussi tirer parti de l’état d’esprit d’une entreprise en démarrage.
Comment cela fonctionne-t-il?
Voici comment se déroule un programme d’accélération : on vous donne la possibilité de discuter de votre idée prometteuse avec 120 investisseuses et investisseurs en capital de risque et mentores et mentors provenant de sociétés comme Amazon et Facebook, tout en vous immergeant dans un programme intensif de 12 semaines conçu pour vous aider à passer du concept à un plan d’affaires viable.
Les participantes et participants ont ainsi la possibilité d’obtenir des fonds de démarrage et de trouver de la clientèle et des actionnaires susceptibles.
«Nous donnons à ces propriétaires d’entreprise la chance de rencontrer des gens qui ont beaucoup d’influence et d’établir des relations utiles et durables», dit Ian Jeffrey, directeur général de FounderFuel, un programme d’accélération montréalais qui a aidé plusieurs entreprises à obtenir du capital de risque.
Voici quelques conseils tirés de ces programmes qui pourront être utiles tant aux entreprises en démarrage qu’aux entreprises existantes ayant l’ambition de croître.
Trouvez du mentorat
Dans les programmes d’accélération, les mentores et mentors (des gens d’affaires accomplis qui veulent «donner aux suivants») sont indispensables à la réussite des propriétaires d’entreprise.
Conseil: Utilisez vos réseaux pour trouver du mentorat. Ils peuvent vous offrir une rétroaction très précieuse. Vous devriez aussi penser à créer un comité consultatif pour votre entreprise.
Vous pouvez rechercher du mentorat auprès de votre chambre de commerce locale, dans des regroupements sectoriels ou même sur des sites de réseautage professionnel et des forums de discussion. Pour les jeunes entrepreneures et entrepreneurs, Futurpreneur Canada offre un programme de mentorat bien structuré.
Agissez rapidement
Les accélérateurs donnent un court laps de temps aux propriétaires d’entreprise pour tester leurs idées et savoir si elles sont viables.
Conseil: N’attendez pas trop pour lancer votre idée et la proposer à de la clientèle potentielle. Vous serez ainsi en mesure de savoir si elles est intéressée ou non –même si votre idée est embryonnaire. Plutôt que de travailler isolément sur un projet à long terme, demandez-vous ce que vous pourrez lancer sur le marché le mois prochain.
Peaufinez votre argumentaire
Les accélérateurs permettent aux propriétaires d’entreprise d’affûter leur argumentaire en vue de la journée des présentations, lors de laquelle elles et ils ont quelques minutes pour présenter leur projet à des centaines d’actionnaires et de clientes et clients susceptibles du Canada et d’ailleurs.
Conseil: Avant d’aborder les actionnaires susceptibles, la clientèle ou les banques, travaillez votre argumentaire. Présentez-le à des collègues, des guides ou des proches. Filmez-vous aussi. Vous trouverez peut-être embarrassant de vous regarder, mais mieux vaut corriger vos faiblesses avant qu’un investissement ou un contrat important ne soit en jeu.
Ne craignez pas l’échec
Autre conseil de Ian Jeffrey, de FounderFuel: n’ayez pas peur de l’échec. Les erreurs sont la meilleure façon d’apprendre, si on sait en tirer des leçons.
«Beaucoup de propriétaires d’entreprise lancent trois ou quatre entreprises avant de percer», affirme Ian Jeffrey.