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De réfugiée à chef d’entreprise : comment une entrepreneure a bâti un petit empire hôtelier

L’entreprise de Razia Suleman a frôlé la faillite et a survécu à une inondation ainsi qu’à des feux de forêt destructeurs.

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Razia Suleman

Razia Suleman a un parcours improbable pour une femme d’affaires. Elle et les membres de sa famille ont fui les troubles en Inde dans les années 1950 pour s’installer en Ouganda, que la famille a été forcée de fuir en 1972 à cause de nouveaux conflits. Elles et ils ont pris refuge au Canada, avec rien de plus que le contenu de leurs bagages.

La plupart des gens aurait décidé de vivre d’une vie tranquille, mais Razia Suleman rêvait de diriger sa propre entreprise. Elle a donc acheté un hôtel dans le petit hameau isolé de Waterton Park, dans le sud de l’Alberta, même si elle n’avait aucune expérience dans le domaine. L’entreprise de Razia Suleman a frôlé la faillite et a survécu à une inondation ainsi qu’à des feux de forêt destructeurs qui ont ravagé la région à plus d’une reprise.

Razia Suleman a aussi relevé des défis liés au fait d’être une femme entrepreneure de couleur, une mère monoparentale et une étrangère dans une collectivité tissée serrée où de nombreuses entreprises appartenaient à la même famille depuis des générations.

«Je pense avoir démontré qu’une femme musulmane peut réussir», commente Razia Suleman.

Aujourd’hui, l’entreprise de Razia Suleman est un petit empire d’hôtels et de restaurants parmi les mieux cotés, nichés au cœur des majestueuses Rocheuses, dans le spectaculaire parc national des Lacs-Waterton. Elle emploie plus de 140 personnes.

Razia Suleman a été en lice pour un prix RBC et Femmes d’influence et nommée femme d’affaires de l’année par la Chambre de Commerce Indo-Canada. Elle redonne généreusement par son implication communautaire, notamment en finançant les études de jeunes filles en Inde.

Razia Suleman attribue son succès à sa passion pour l’entrepreneuriat et à son dévouement à autrui. «Mon objectif de vie est simplement de continuer d’aider les gens, explique l’entrepreneure. C’est avec joie et fierté que je redonne aujourd’hui.»

La piqûre des affaires à un jeune âge

Razia Suleman avait 17 ans quand elle a eu la piqûre des affaires. Pour soutenir sa famille, qui vivait alors dans des conditions difficiles en Ouganda, elle s’est trouvé un emploi dans une imprimerie.

Son patron, qui était sourd, lui a enseigné l’art de négocier et de communiquer et l’importance d’avoir une éthique de travail, raconte Razia Suleman. «Cette expérience a été fondamentale pour moi.» Elle a aussi occupé un deuxième emploi comme enseignante et, avant ses 22 ans, elle avait ouvert sa propre école Montessori, qui comptait 70 élèves.

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