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Croissance record du secteur canadien du capital de risque en 2021, avec un rendement sur 10 ans de 14 %: Étude de BDC Capital

Une étude de BDC Capital révèle que le secteur canadien du capital de risque a enregistré de nouveaux sommets en 2021, au chapitre du montant total des investissements, du nombre de PAPE, des valeurs de sortie et des rendements, alors que les tendances du début de 2022 laissent présager des défis qui mettront à l’épreuve la résilience du secteur.

Principales conclusions:

  • En 2021, le capital de risque investi au Canada s’est élevé à 14,7 milliards de dollars pour 752 transactions; ces deux données ont dépassé les records des années précédentes.
  • Le capital de risque investi, en pourcentage du produit intérieur brut, a presque triplé en 2021, soit le niveau le plus élevé parmi plusieurs des principaux pays de l’OCDE.
  • Les valeurs médianes de sortie au Canada ont connu une augmentation impressionnante, atteignant 89,4 millions de dollars en 2021, ce qui représente plus du double du précédent sommet de 2019.
  • En 2021, 12 entreprises canadiennes financées par du capital de risque sont entrées en bourse, un nombre record pour ce qui est des premiers appels publics à l’épargne (PAPE), générant une valeur totale de 6,5 milliards de dollars.

Le 26 mai 2022, Montréal – BDC Capital a publié aujourd’hui sa plus récente étude intitulée «La situation du capital de risque au Canada». Les résultats révèlent une croissance impressionnante dans l’ensemble en 2021. Selon presque tous les indicateurs, le capital de risque a battu des records au Canada.

L’augmentation considérable du nombre de transactions et du montant total des investissements peut être attribuée à la présence d’investisseur.euses avisé.es qui recherchent un rendement plus élevé et se tournent vers la catégorie d’actifs du capital de risque pour l’obtenir. On constate notamment une hausse des investissements en capital de risque, à la fois au pays et à l’étranger, par des fonds canadiens, ainsi qu’une augmentation du capital de risque étranger investi dans des entreprises canadiennes. Les mégatransactions contribuent également de plus en plus à la croissance du secteur, les nouvelles avancées et l’évolution des conditions post-pandémie offrant de meilleures possibilités de développement et d’adoption rapide de certaines innovations.

À l’échelle mondiale, les rendements eux-mêmes ont atteint des sommets historiques lorsqu’on considère le taux de rendement interne (TRI). Selon cette mesure, le capital de risque surpasse les autres catégories d’actifs sur un, trois, cinq et dix ans.

«Des investissements en capital de risque en pourcentage du PIB qui ont presque triplé aux rendements sur 10 ans sans précédent, le secteur du capital de risque au Canada a connu une croissance impressionnante à tous les stades de développement, déclare Jérôme Nycz, vice-président exécutif, BDC Capital. Tout en étant conscients des turbulences actuelles, nous croyons que le secteur est en bonne posture pour faire face aux difficultés qui se dessinent manifestement à l’horizon et poursuivre sa croissance.»

Au cœur de la croissance de l’écosystème canadien, on trouve un nombre grandissant de commandité.es de plus grande taille en charge de gérer les investissements. Les gestionnaires de fonds établi.es (qui en gèrent quatre ou plus) représentent désormais 21 % des commandité.es actif.ves au pays, par rapport à seulement 5 % en 2017. Cet important bassin de gestionnaires disposant de plusieurs fonds est un signe de la maturation continue de l’écosystème. Les gestionnaires se voient ainsi en mesure de renouveler leur soutien aux entreprises de leur portefeuille à des étapes ultérieures de leur développement en réinvestissant plus souvent dans celles-ci. Ces réinvestissements sont stimulés par la hausse des valeurs des sorties et, par conséquent, permettent à un plus grand nombre d’entreprises en démarrage canadiennes ainsi qu’à la propriété intellectuelle de demeurer canadiennes. Selon l’étude, bien que les investissements à tous les stades aient connu un bon élan, l’investissement au stade de démarrage et de l’amorçage a diminué de façon soutenue en termes relatifs.

Le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) demeure le secteur d’activité le plus prisé par les commandité.es du pays, avec 9,5 milliards de dollars en investissements pour l’année, soit 64 % de la valeur totale des transactions. Si tous les secteurs ont connu une croissance importante entre 2016 et 2022, les secteurs des soins de santé et de l’énergie et des technologies propres continuent de tirer de l’arrière par rapport à la hausse du secteur des TIC au Canada. Les rendements dans les secteurs verticaux des TIC et des soins de santé demeurent impressionnants, chacun d’entre eux offrant un TRI brut de plus de 35 % sur un horizon de 5 ans et de plus de 25 % sur 10 ans.

À propos de BDC Capital

BDC Capital est la division d’investissement de BDC, la banque des entrepreneur.es canadien.nes. Avec plus de 3 milliards de dollars sous gestion, BDC Capital est un partenaire stratégique pour les entreprises les plus novatrices au pays. Elle offre une gamme complète de capital, autant pour les entreprises en phase d’amorçage que pour celles à la recherche d’investissement de croissance. BDC Capital soutient les entrepreneurs canadiens qui ont l’ambition de se démarquer à l’échelle mondiale. Visitez bdc.ca/capital.

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