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Comment faire en sorte que votre marketing numérique soit efficace

Lecture de 8 minutes

Les propriétaires d’entreprise nous demandent souvent: «Combien de temps exactement devons‑nous consacrer à notre présence en ligne?»

Souvent, la réponse qu’elles et ils espèrent est: «Pas beaucoup, quelques heures par semaine tout au plus.»

Or, ce n’est pas ce que nous leur disons. Il se peut même que nous répondions nous‑mêmes par quelques questions:

  • Que souhaitez‑vous retirer de votre présence en ligne?
  • Combien de clientes et clients potentiels?
  • Combien de ventes en ligne?

Quelques propriétaires d’entreprise comprennent très bien que dans l’espace virtuel, comme dans tout autre aspect de leur entreprise, «on récolte autant que l’effort qu’on y met». Vous ne demandez pas à votre équipe de vente de travailler seulement quelques heures par semaine, pas vrai?

La première chose à savoir, c’est que vous pouvez réussir dans le domaine du marketing en ligne. La bonne combinaison de stratégie, de ressources humaines et d’outils vous permettra d’en tirer un bon rendement.

L’état d’esprit «l’adopter et ne plus y penser»

Dans mon dernier billet de blogue, «Les outils d’automatisation du marketing facilitent votre marketing numérique», j’indiquais qu’il n’est pas question d’adopter le marketing numérique et de ne plus y penser.

En fait, pour nous qui travaillons au sein de l’équipe Ventes et marketing harmonisés de BDC, c’est le pire état d’esprit qui soit.

Avant, les propriétaires d’entreprise pouvaient créer un site Web ou lancer une campagne sur les médias en ligne, se féliciter et affirmer qu’elles et ils avaient réussi. Plus aujourd’hui.

«Faites‑le vous-même» vs «faites‑le à ma place»

Nous avons observé que les gens d’affaires qui obtiennent le plus rapidement du succès en ligne (quelle que soit leur définition du succès) sont les ceux qui adoptent la mentalité «faites‑le vous‑même». Ils veulent accroître leurs connaissances et comprendre ce qu’une présence en ligne implique.

Faut‑il pour autant devenir une ou un spécialiste? Bien sûr que non! Mais une curiosité innée sur la façon dont les outils et Internet fonctionnent peut se révéler très utile pour choisir les tactiques à utiliser et vraiment comprendre comment se servir de ces outils.

De plus, cela fera de vous une consommatrice ou un consommateur à l’affût, capable d’évaluer l’information fournie par les «expertes et experts», c’est‑à‑dire les développeuses et developpeurs Web, les consultantes et consultants en médias sociaux, ou même moi.

Puis, il y a les personnes de type «faites‑le à ma place». Elles se fient aux conseils de spécialistes, qu’elles comprennent ou non ce dont il est question. Parfois, elles le font pour des raisons d’ordre logique ou logistique, la première étant le nombre d’heures limité que compte une journée.

Ce n’est pas votre domaine préféré?

Parfois, les gens d’affaires aiment l’idée de toutes les occasions que recèle le Web, mais ce qu’il faut faire pour les saisir ne les intéresse pas. Si c’est votre cas, vous n’êtes peut‑être pas la personne idéale pour vous occuper du marketing numérique.

Quelles que soient vos compétences ou vos aptitudes en matière de technologie, rappelez-vous qu’Internet constitue une plateforme d’affaires pour votre entreprise. Le fait de s’approprier cette plateforme peut aider à démystifier ce qu’il faut pour réussir, et j’encourage l’ensemble de mes clientes et clients à le faire.

La détermination de vos attentes est un bon point de départ. Certaines personnes s’attendent à ce que la mise en service de leur site Web ou de leurs pages de médias sociaux génère immédiatement beaucoup de trafic ou de ventes.

La réalité est bien différente.

Réévaluer ses attentes

Vous devez réévaluer vos attentes et penser plutôt que c’est la mise en œuvre de petites tactiques mesurables, basées sur une bonne stratégie numérique, qui donnera des résultats avec le temps.

J’aime penser en termes de macrorésultats et de microrésultats. Une vente représente un macrorésultat. Quelqu’un fait une recherche dans Google, trouve votre site Web, interagit avec vous, détermine que vous répondez à ses besoins et passe une commande. Et le tour est joué!

Les microrésultats, ce sont les petites choses comme des mentions J’aime, des partages et des commentaires sur Facebook, des republications sur X et des clics dans des courriels. Dans le monde fragmenté et frénétique d’aujourd’hui, chacun de ces microrésultats doit être considéré comme un succès. Vous avez réussi à attirer l’attention d’une personne pendant un certain temps et elle a répondu. C’est une bonne chose. Au fur et à mesure que vous optimiserez vos tactiques, ces microconversions s’accumuleront, et vous commencerez à obtenir des macrorésultats.

Combien de personnes et d’heures?

Combien de temps cela prendra‑t‑il? Demandez‑vous d’abord ceci: «L’espace virtuel, comme moyen de faire croître mon entreprise, m’intéresse‑t‑il vraiment?»

Si vos attentes sont peu élevées, vous ressentirez de la satisfaction, peu importe le nombre de ventes réalisées en ligne. Et c’est très bien. Toutefois, si vous avez beaucoup d’ambition et souhaitez que votre présence en ligne devienne une importante source de nouveaux revenus, alors vous devrez y consacrer plus que quelques heures par jour.

Avez‑vous une équipe suffisamment grosse pour établir une forte présence en ligne et la gérer? Sinon, songez à confier le travail à quelqu’un en qui vous pouvez avoir confiance. Assurez‑vous toutefois de poser beaucoup de questions aux fournisseuses et fournisseurs potentiels sur leur expertise et leur approche.

Si l’embauche de nouveau personnel ou le recours à une agence sont trop coûteux, une bonne formation et une expérience pratique peuvent fournir à votre équipe les compétences dont elle a besoin.

Vous pouvez avancer à petits pas, mais votre organisation devra faire preuve de persévérance et d’engagement pour réussir. Si vous n’êtes pas d’attaque pour ce travail de longue haleine, mieux vaut attendre de l’être.

Combien de publications et à quelle fréquence?

Les opinions varient quant à la fréquence des publications sur le Web. Certaines personnes disent qu’il faut publier au moins 10 fois sur X et publier deux messages sur Facebook ainsi qu’un message sur LinkedIn tous les jours, et produire un billet de blogue par semaine. Selon moi, le seul critère qui compte, c’est ce que votre clientèle veut. C’est elle qui doit dicter vos actions, et la qualité doit toujours passer avant la quantité.

Si j’avais une entreprise, j’interagirais quotidiennement avec mon public sur les plateformes où il passe du temps. Le mot‑clé ici, c’est «quotidiennement», car dans le monde virtuel, «loin des yeux» veut réellement dire «loin du cœur». Le contenu que vous fournirez déterminera le niveau d’interaction avec votre public.

Voici quelques lignes directrices qui vous donneront une idée des tâches à effectuer dans l’espace virtuel.

Médias sociaux

Chaque plateforme a ses propres pratiques exemplaires; votre travail consiste à trouver où votre clientèle passe du temps et à communiquer avec elle. Une fois par jour ou une fois par semaine? Cela dépend du niveau d’interaction que vous souhaitez avoir avec vos abonnées et abonnés. N’oubliez pas que chaque plateforme est unique. Vos abonnées et abonnés sur Facebook seront différents de vos abonnées et abonnés sur X ou sur Pinterest. En somme, vous devez connaître les plateformes et la façon de les utiliser efficacement.

Blogue

Si votre stratégie de contenu inclut un blogue, essayez de créer au moins un billet par mois. Publiez‑en davantage si vous le pouvez, mais un par mois est le point de départ. Cela ajoute du contenu à votre site Web et incite votre public à revenir.

Courriel

Si votre plan de communication comprend des bulletins, essayez d’en envoyer un par mois. Faites ça court, donnez de l’information pertinente et, autant que possible, incluez une offre quelconque pour inciter les gens à cliquer. Par ailleurs, n’oubliez pas que la Loi canadienne anti‑pourriel est en vigueur et que vous devez obtenir l’autorisation des destinataires avant de leur envoyer des courriels.

Vidéo

La publication régulière de contenu vidéo sur un outil comme YouTube peut ajouter beaucoup de valeur à l’expérience client. Pourquoi rédiger un billet de blogue de 2 000 mots quand on peut transmettre le même message dans une vidéo de 90 secondes? Même si elle n’est pas de haute qualité, la vidéo est un excellent moyen de faire en sorte que les gens interagissent avec votre marque et votre site Web. Utilisez cette plateforme autant de fois que cela est pertinent.

Fonctions analytiques

Effectuez un examen approfondi de vos données au moins une fois par semaine (p. ex., à l’aide d’outils comme Google Analytics ou Facebook Insights). Cela vous aidera à déterminer lesquelles parmi vos activités de marketing numérique fonctionnent, ainsi que le meilleur moyen de convertir les visiteuses et visiteurs en clientes et clients. Si vous ne vous penchez jamais sur ces données, vous ne saurez jamais si vous faites ou non la bonne chose.

Rappelez‑vous: un calendrier ainsi qu’une stratégie de contenu peuvent aider à atténuer la fatigue qui s’installe inévitablement lorsqu’on tente de créer toutes ces choses en ligne.

Vous faites des essais? Vous avez des questions sur vos propres attentes? Faites‑nous part de vos commentaires ci‑dessous.

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