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Vente à découvert

La vente à découvert est une stratégie utilisée par les négociatrices et négociateurs en bourse pour faire un bénéfice sur les actions dont elles et ils estiment qu’elles perdront de la valeur.

Voici comment cela fonctionne. Une négociatrice ou un négociateur en bourse «emprunte» des actions d’une investisseuse ou un investisseur et les vend sur le marché libre. Puis, elle ou il attend que le prix des actions baisse et rachète le même nombre d’actions au prix plus bas. La négociatrice ou le négociateur retourne ensuite les titres empruntés à l’investisseuse ou l’investisseur d’origine. La différence entre le prix de vente et le prix de rachat est le bénéfice de la négociatrice ou du négociateur.

Il s’agit d’un exemple d’utilisation de vente à découvert pour générer des profits comme spéculatrice ou spéculateur. Les investisseuses et investisseurs utilisent aussi la vente à découvert pour minimiser les répercussions d’une baisse significative du prix des actions qu’elles et ils possèdent déjà. Il s’agit d’une stratégie de couverture.

La vente à découvert peut être risquée et ne devrait être utilisée que par les négociatrices et négociateurs en bourse d’expérience.

En savoir plus sur la vente à découvert

L’exemple suivant démontre comment la vente à découvert fonctionne pour une négociatrice ou un négociateur en bourse qui spécule pour réaliser un bénéfice.

Une négociatrice ou un négociateur estime que le prix des actions de la société ABC – se négociant actuellement à 25 $ chacune – baissera. Elle ou il emprunte 50 actions et les vend. En vendant ces actions empruntées, la négociatrice ou le négociateur est «à découvert» de 50 actions dans la société ABC, puisqu’elle ou il devra remplacer les actions éventuellement.

Un mois plus tard, le cours des actions de la société ABC passe de 25 $ à 18 $. La négociatrice ou le négociateur décide alors de mettre fin à sa situation à découvert, soit de racheter 50 actions à 18 $ pour remplacer celles qu’elle ou il a empruntées. Ce faisant, la négociatrice ou le négociateur réalise un bénéfice de 350 $ sur la vente à découvert (50 actions x 25 $ moins 50 actions x 18 $).

Cependant, la négociatrice ou le négociateur aurait tout aussi bien pu avoir perdu de l’argent. Si le prix de l’action de la société ABC avait dépassé 25 $, l’actionnaire d’origine aurait pu exiger que les actions empruntées soient retournées et la négociatrice ou le négociateur aurait eu l’obligation d’acheter des actions de remplacement au nouveau prix. Ainsi, la négociatrice ou le négociateur aurait acquis les nouvelles actions à perte.

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