Logo - Banque de développement du Canada - BDC

Cinq raisons pour lesquelles les petites entreprises canadiennes devraient étendre leurs activités à l’international

Lecture de 3 minutes

Seulement 12 % des petites entreprises exportent leurs biens ou leurs services. Pourtant, les entreprises qui exportent enregistrent une croissance de leurs ventes, grandissent plus rapidement et sont plus résilientes en période de ralentissement économique. De plus, grâce à Internet vous pouvez donner une visibilité internationale à votre entreprise et facilement accéder aux marchés étrangers.

Voici cinq raisons d’étendre ses activités à l’échelle internationale:

1. Tirer parti des pays libres de droits de douane

Avec une population d’environ 37 millions d’habitantes et habitants, le Canada a un marché de consommation relativement petit. Or la bonne nouvelle, c’est que le Canada est ouvert au commerce. Comme le pays est partie à 14 accords de libre-échange en vigueur, les entreprises canadiennes ont un accès préférentiel à plus de 1,4 milliard de consommatrices et consommateurs dans 50 pays du monde. Le Canada étudie ou négocie actuellement 14 autres accords de libre-échange, dont un avec la Chine. Ces accords confèrent aux entreprises canadiennes un avantage concurrentiel.

2. Que vous soyez en état d’y faire face ou non, la concurrence mondiale arrive

Les accords de libre-échange sont réciproques. Par conséquent, les entreprises étrangères des 50 pays partenaires en vertu des accords commerciaux actuels ont un accès préférentiel au marché canadien. Cela amène une plus grande concurrence pour les entreprises canadiennes qui se concentrent uniquement sur le Canada comme marché. Les entreprises canadiennes qui exportent sont généralement plus diversifiées et moins dépendantes d’un seul marché, ce qui réduit leur risque.

3. La mention «Fabriqué au Canada» est reconnue à l’échelle internationale

Le Canada jouit de l’une des meilleures réputations au monde. La marque «Fabriqué au Canada» constitue un net avantage concurrentiel pour les entreprises exportatrices. Selon un sondage international, le Canada est l’un des pays les plus réputés au monde; il s’est classé au premier ou au deuxième rang chaque année de 2012 à 2017. Lorsque vient le temps d’exporter, les entreprises canadiennes peuvent miser sur la marque «canadienne» et ainsi faire la promotion de caractéristiques positives telles que la qualité exceptionnelle, l’innovation, la fiabilité et le respect de l’environnement, pour n’en nommer que quelques-unes.

4. Les exportations stimulent les ventes et les profits

Un nombre élevé d’entreprises canadiennes très performantes exportent leurs produits ou services. Il en résulte qu’une plus grande part de leurs revenus provient des exportations, selon une étude de BDC menée en 2017 auprès de près de quelque 950 000 entreprises canadiennes intitulée L’exportation: levier de croissance et de rentabilité pour les PME. D’autres études ont montré que les entreprises exportatrices génèrent plus de revenus, croissent plus rapidement et sont plus résilientes en période de ralentissement économique que celles qui ne vendent que localement. Les entreprises qui exportent doivent également être plus concurrentielles et productives pour réussir sur la scène internationale.

5. Les technologies numériques facilitent l’exportation

Grâce au commerce électronique et au marketing en ligne, les petites entreprises canadiennes peuvent élargir leur clientèle à l’international à faible coût sans frais de démarrage importants, par exemple en établissant d’abord une forte présence au Canada ou en ouvrant un magasin à l’étranger. Il est maintenant plus facile que jamais d’accéder aux marchés mondiaux et de concurrencer sur un pied d’égalité les grandes entreprises, et l’investissement nécessaire demeure relativement modeste. Autrement dit, les petites entreprises canadiennes peuvent utiliser Internet pour devenir des micromultinationales.

Avant de pouvoir tirer parti de l’expansion à l’extérieur du Canada, vous devez avoir un site Web.

Près de la moitié des PME canadiennes n’ont toujours pas de site Web, selon l’étude de BDC de 2019 intitulée À la conquête du Web: Stratégies pour stimuler vos ventes, vos profits et vos exportations. Seulement 8,5 % des PME disposant d’un site Web ont des fonctions en ligne avancées comme le paiement en ligne. BDC a sondé près de 1 500 propriétaires d’entreprise ayant des activités nationales ou internationales afin de mieux comprendre leur présence en ligne et la façon dont elles et ils utilisent Internet pour faire croître leur entreprise.

Votre vie privée

BDC utilise des témoins de navigation (cookies) pour améliorer votre expérience sur son site et à des fins publicitaires, pour vous offrir des produits ou des services qui sont pertinents pour vous. En cliquant sur «J’ai compris» ou en poursuivant votre navigation sur ce site, vous consentez à leur utilisation.

Pour en savoir plus, consultez notre Politique de confidentialité.