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Lettre économique mensuelle

Septembre 2023
Article vedette

Boom de la population – quel impact pour l’économie canadienne et les entreprises?

L’accroissement de la population canadienne a atteint un record et les efforts du Canada en matière d’immigration se poursuivent. La population a augmenté de plus de 1,1 million de personnes en 2022 et la forte croissance devrait se poursuivre dans les années à venir.

La lettre économique de ce mois-ci examine comment l’accroissement de la population canadienne modifie notre économie et quelles en sont les implications pour les entreprises.

1. La croissance économique

Malgré un léger repli au second trimestre, la croissance économique canadienne a continué à faire preuve d’une grande résilience face à la montée des taux d’intérêt et l’essoufflement de la vague post-pandémique. Un des facteurs qui expliquent cette résilience est l’accroissement de la population.

Parmi les principes de base de l’économie, on retrouve évidemment l’offre et la demande. L’augmentation de la population joue sur ces deux facteurs et augmente donc la taille du gâteau économique canadien. D’un côté, avec davantage d’habitants viennent davantage de besoins à remplir. De l’autre, l’humain est un facteur de production.

La croissance annuelle de la population canadienne a atteint 3,1 % au deuxième trimestre de 2023. À la même période, le PIB réel a augmenté de 1,1 %. L’économie canadienne ne croît donc pas à la même vitesse que sa population ce qui implique une certaine détérioration du niveau de vie moyen.

Une analyse per capita (par habitant) de la croissance économique démontre en fait que l’économie canadienne et la demande sont plus vulnérables que ce que laissent présager les chiffres agrégés puisque les économistes ont tendance à favoriser une analyse du PIB per capita pour évaluer la prospérité économique d’une nation. D’ailleurs, la consommation a continué à croître au second trimestre, mais les dépenses des ménages par habitant ont diminué – signe que les consommateurs se montrent plus prudent face aux hausses de taux d’intérêt.

Essentiellement, le gâteau économique canadien s'agrandit, mais la taille moyenne que reçoit chaque Canadien diminue. La BDC prévoit une croissance économique atone pour les années 2023 et 2024, conjuguée à une croissance démographique attendue de 1,4 %, ce qui se traduira par une baisse continue du niveau de vie moyen au pays.

2. Le marché du travail

Alors que le ralentissement économique pointe finalement le bout de son nez, la création d’emplois au Canada continue d’être très forte. 500 000 nouveaux emplois se sont en effet ajoutés en l’espace d’un an.

La population active, c’est-à-dire les personnes aptes et disponibles au travail du pays, a augmenté de plus de 577 000 pendant cette période. Puisque le bassin de travailleur potentiel augmente plus rapidement que les emplois, le taux de chômage a recommencé à augmenter au Canada cette année, bien que toujours faible par rapport aux normes historiques.

Votre entreprise a-t-elle toujours du mal à trouver des employés qualifiés ? La situation s’est améliorée, mais les entreprises ne sont toujours pas au bout de leur peine. Les facteurs géographiques ou des conditions de travail expliquent en partie la pénurie qui sévit encore au pays.

Selon une étude de Statistique Canada, il existe un déséquilibre entre les compétences des travailleurs disponibles et les besoins du marché en réalité.

Les défis de main-d’œuvre des prochaines années pour les dirigeant.e.s seront donc davantage lié à la formation du personnel et au transfert de connaissance qu’à la quantité de travailleurs disponibles ou à la pression salariale.

L'impact des pénuries de main-d'œuvre ne doit pas être sous-estimé. Des recherches ont montré que les entreprises durement touchées sont plus susceptibles de connaître une croissance plus faible, d'être moins concurrentielles et de subir une détérioration de la qualité de leurs produits et services.

3. Risque pour l’inflation

L’accroissement de la population comporte effectivement un risque inflationniste. Dans le contexte économique canadien actuel où des hausses de taux d’intérêt ont été mises en place pour tempérer la forte demande dans le but de ramener une croissance de prix à 2 %, l’augmentation de la population vient évidemment limiter les potentielles baisses de demande espérée par la Banque du Canada.

Un marché où ce phénomène est plus évident est le marché immobilier. Les défis en matière de logement sont nombreux au pays, mais le principal enjeu demeure l’insuffisance de l’offre.

Les hausses de taux d’intérêt ont ralenti l’activité sur le marché de la revente et des mises en chantier. Le taux d’inoccupation des logements locatifs des grandes villes canadiennes est aussi excessivement faible.

La SCHL estime que plus de 22 millions d'unités de logement seront nécessaires d'ici à 2030 pour permettre à tous les habitants du Canada d'accéder à un logement abordable. Étant donné que les mises en chantier n'ont pas suivi les besoins des Canadiens (du moins jusqu'à présent), les prix de l'immobilier pourraient repartir à la hausse, et rapidement.

Le déséquilibre entre l’offre et la demande pourrait donc se creuser encore davantage ce qui entraînera des répercussions sur l’accessibilité, mais également sur l’efficacité de la politique monétaire pour maîtriser l’inflation.

En bref…

L’accroissement de la population présente des opportunités pour les petites et moyennes entreprises. Il s’agit d’un nouveau bassin de consommateurs et de travailleurs potentiels pour les entrepreneur.e.s. Vous devez toutefois agir maintenant pour positionner votre entreprise de manière à capitaliser aux tendances démographiques actuelles et ainsi assurer votre croissance à long terme.

Perspectives Canada

Le ralentissement s’installe

Un revirement inattendu s’est glissé dans les dernières données économiques au pays. L’activité économique au second trimestre s’est en effet contractée de 0,2 % en rythme annualisé par rapport aux trois premiers mois de 2023. Statistique Canada a aussi révisé à la baisse la croissance du premier trimestre, de 3,1 % à 2,6 %.

Le PIB réel aura donc enregistré une baisse du PIB pendant deux trimestres au cours des derniers douze mois. Or, rappelons qu’une récession technique survient après un recul de l’activité économique pendant deux trimestres consécutifs. Le Canada n’y est donc pas encore. Mais les signes de faiblesse de l’économie pointent vers une stagnation du PIB en juillet, tandis que les feux de forêt ayant frappé l’ouest du pays en août devraient également nuire à la croissance au troisième trimestre.

D’ailleurs, selon Statistique Canada, les feux de forêt du printemps sont à l’origine de la chute de 13 % de l’activité dans l’industrie des ressources naturelles, mais également de la baisse de 1,4 % du secteur pétrolier et gazier et de 6,5 % des services d’hébergement. Outre les feux de forêt, la hausse des taux d’intérêt se répercute de plus en plus sur les dépenses discrétionnaires de consommation telles que la rénovation résidentielle et les ventes au détail.

Force est de constater que le ralentissement attendu depuis plusieurs mois est finalement à nos portes. Ce n’est toutefois pas une mauvaise nouvelle, dans le contexte actuel! La situation démontre que la politique monétaire a permis de contrer la surchauffe économique, de stabiliser l’inflation et de réduire la pression sur les salaires. Voilà pourquoi la Banque du Canada n’aura pas besoin d’augmenter les taux d’intérêt encore davantage.

Les dépenses de consommation ont chuté

Les consommateurs ont en effet continué de ressentir les effets de la hausse des taux d’intérêt, amenant ainsi un affaiblissement des dépenses des ménages qui affichent une croissance annualisée de 0,2 %. Il s’agit d’un ralentissement important par rapport au taux de 4,7 % enregistré au premier trimestre. Sans surprise, c’est la consommation de biens durables qui a le plus ralenti, mais les achats de services de la part des ménages sont aussi en légère baisse.

Les ménages, faisant preuve de prudence face à l’avenir, ont ainsi fait fructifier leur épargne au cours du deuxième trimestre. Par conséquent, leur taux d'épargne a grimpé à 5,1 %, contre 3,7 % au premier trimestre., La croissance du revenu des ménages, soutenue par une hausse des revenus du travail et de placements de même que par l’augmentation des revenus nets de propriété, a largement contrebalancé la hausse des paiements d’intérêts. Les perspectives de reprise des dépenses ne semblent pas prometteuses pour autant puisque la confiance des consommateurs demeure en territoire neutre depuis le début du mois de juillet, selon l’indice Nanos/Bloomberg.

Le marché du travail s’assouplit

Habituellement, il est difficile de parler de ralentissement économique sans pertes d’emplois (et de revenus). En juillet, l’économie canadienne comptait 6 400 emplois en moins qu’en juin, mais l'emploi a rebondi en août (+40 000 emplois). Si le taux de chômage a augmenté au cours des derniers mois, ces hausses sont en grande partie dues à une croissance significative de la population en âge de travailler. Le taux de chômage est resté inchangé en août, à 5,5 %.

Les pressions salariales ne s’estompent pas autant qu’espérer au sein des entreprises. Le nombre de postes vacants continue à baisser au fur et à mesure que la demande pour les biens et services se tempère. Toutefois, la croissance du salaire horaire moyen au Canada a atteint 4,9 % en août, soit un rythme similaire à celui qui prévalait sur le marché du travail ces derniers mois.

L’impact pour votre entreprise

  • Les consommateurs continueront à ralentir leurs achats d'articles coûteux ou à se tourner vers des produits de substitution. Découvrez comment vous pouvez améliorer la valeur de votre offre afin de maintenir un niveau de ventes adéquat.
  • Les taux d'intérêt devraient rester à leurs niveaux actuels encore un bon moment. C’est un bon temps pour réviser vos perspectives de croissance et vos plans de développement à moyen terme.
  • Le ralentissement économique attendu s’est finalement amorcé, mais il n’est pas trop tard pour adopter de bonnes pratiques et ajuster les finances de votre entreprise en conséquence.
Perspectives États-Unis

L'économie américaine résiste malgré la vigueur des taux d’intérêt

La croissance du PIB réel aux États-Unis s’est maintenu au-delà de 2,0 % au second trimestre de 2023. Cette hausse reflète principalement un ralentissement moins important des investissements d’inventaires et une reprise des investissements fixes non résidentiels par rapport au premier trimestre.

L’investissement résidentiel a reculé encore davantage, marquant ainsi un neuvième trimestre consécutif en baisse alors que les taux hypothécaires fixes à 30 ans ont bondi à 7,3 % – un record depuis le nouveau millénaire.

Les consommateurs sont encore au rendez-vous

Jusqu'à présent, les consommateurs américains soutiennent l'économie et compensent le recul qui s’opère sur le marché immobilier. Représentant environ 70 % du PIB américain, les dépenses de consommation sont un baromètre important de la santé de l'économie. Les dépenses en biens et services ont augmenté à un rythme soutenu de 1,7 % au deuxième trimestre. La consommation en terme réelle, c’est-à-dire qui tient en compte l’inflation, a aussi entamé le troisième trimestre sur une bonne note en augmentant de 0,6 % en juillet par rapport à juin.

Un marché du travail solide soutient les dépenses de consommation. L'économie a créé 187 000 emplois en août, ce qui n’aura toutefois pas été suffisant pour absorber pleinement les nouveaux travailleurs potentiels sur le marché. Le taux de chômage a alors augmenté de 0,3 point de pourcentage pour atteindre 3,8 %. Même si le rythme de création d’emploi a ralenti ces derniers mois, le taux de chômage demeure faible.

Les dépenses de consommation devraient donc continuer à soutenir la croissance économique au troisième trimestre de 2023, mais ce sera plus difficile pour l’économie américaine de maintenir ce rythme jusqu’à la fin de l’année. Le revenu disponible a reculé de 0,2 % en juillet et bien que les salaires horaires moyens ont augmenté de 4,3 % par rapport à l'année précédente, leur croissance montre aussi des signes de ralentissement.

Le manufacturier tire de la patte

Le secteur manufacturier a déjà été directement touché par le resserrement des politiques monétaires à travers le monde. Malgré de légères améliorations ces derniers mois, l’indice des directeurs d’achat du secteur manufacturier américain tire encore de la patte. L’indice se maintient sous le cap de 50 depuis novembre 2022.

Ce seuil est utilisé pour distinguer un climat expansionniste d’une contraction. D’ailleurs, l’indice des nouvelles commandes demeure également très faible, ce qui laisse présager que l’activité du secteur devrait rester chancelante.

L’inflation fondamentale est encore élevée

L’inflation s’est légèrement accélérée en juillet aux États-Unis à 3,2 %, après avoir atteint 3,0 % en juin. Il s’agit de la première hausse du taux croissance de prix en douze mois consécutifs puisque le sommet de 9,1 % de ce dernier cycle inflationniste a été atteint en juin 2022. Parallèlement, l'inflation fondamentale, qui exclut les denrées alimentaires et l'énergie, a baissé à 4,7 %, contre 4,8 % en juin.

La Réserve fédérale a relevé le taux des fonds fédéraux 11 fois au cours des 12 dernières rencontres prévues à cet effet. Le taux américain est présentement dans une fourchette de 5,25-5,50 %. Si l’inflation se montre plus persistante qu’attendu en août, le président de la Fed Jerome Powell réaugmentera probablement le taux une dernière fois lors de la prochaine annonce du 20 septembre.

L’impact pour votre entreprise

  1. Les taux d'intérêt pourraient continuer à augmenter au sud de la frontière, ce qui ralentirait davantage l’économie canadienne puisque les importations américaines sont déjà en baisse et que les consommateurs ne pourront maintenir ce rythme de dépense encore longtemps.
  2. Le secteur manufacturier américain s’est à peine amélioré en l’espace de dix mois. Les provinces plus sensibles au secteur manufacturier américain – c’est le cas de l’Ontario et du Québec – demeurent ainsi plus vulnérables à un ralentissement.
  3. Même si dans son ensemble l’économie américaine continue d’afficher une solide croissance, le secteur manufacturier, l’investissement résidentiel et les commerçants de biens durables sont plus affectés par la hausse des taux. S’il s’agit là de partenaires d’affaires ou de votre clientèle, préparez-vous à un ralentissement plus prononcé dans les prochains mois.
Point sur le marché du pétrole

Les prix du pétrole au plus haut en 2023

Les prix des indices de référence du brut sont au plus haut cette année après avoir repris de la vigueur au cours de l’été. À la fin août, le WTI a ainsi atteint 87$US et le Brent 90$US. Les hausses de prix sur le marché du pétrole s’expliquent principalement par de nouvelles réductions de l’offre annoncées par des membres de l’OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés).

Toujours inquiète des perspectives de croissance de l’économie mondiale, l’Arabie Saoudite prolonge les réductions volontaires de production d’un million de barils par jour (mb/j) jusqu’à la fin de l’année. Son de cloche similaire de la part de la Russie qui s’est engagée à diminuer ses exportations de brut de 300 000 b/j pour le reste de 2023. Évidemment, les pays producteurs se disent également prêts à réviser leurs décisions à chaque mois d’ici là, ce qui leur permet de conserver une marge de manœuvre selon l’évolution des conditions du marché.

Les réductions prévues par l’OPEP+, qui ont pour objectif de soutenir le prix du baril élevé, s’élèvent désormais à plus de 5 Mb/j, soit 5 % de la production mondiale de pétrole. Ces deux nations ont intérêt à maintenir les prix du pétrole élevé afin de générer davantage de revenus pour leurs États respectifs.

Où se dirige la demande chinoise de pétrole?

En dépit de ces nouvelles réductions de production, les prix du brut sont encore freinés par les craintes concernant la croissance économique chinoise.

Entre janvier et juillet 2023, les importations de pétrole de la Chine ont augmenté de plus de 12 % grâce à la réouverture de leur économie et à la fin des mesures anti-COVID. Mais voilà que la puissance économique chinoise se dirige vers une croissance plus lente, ce qui inquiète le marché pétrolier mondial.

Or, jusqu’à présent, l’accroissement de la demande de pétrole proviendrait davantage de la demande pour les voyages que du secteur manufacturier qui tire encore de la patte. L'indice PMI chinois a été inférieur à 50 (donc en zone de contraction) au cours des cinq derniers mois. Pourtant, la demande a continué d’augmenter. C’est que le géant manufacturier mondial accumule les inventaires de pétrole depuis.

Toutefois, les importations ont chuté de 2,38 mb/j en juillet par rapport aux 12,67 mb/j de juin, et ont atteint le total mensuel le plus bas de 2023. Les raffineurs ont même eu à puiser dans leurs réserves de brut en juillet pour répondre à la demande, une première en 33 mois.

En bref…

Confrontés à une incertitude économique toujours forte et des taux d’intérêt en hausse qui menacent la croissance mondiale, particulièrement celle du secteur manufacturier et de l’économie chinoise, d’importants membres de l’OPEP+ ont annoncé poursuivre leurs réductions de production et d’exportation.

Les prix des principaux indices de référence du brut ont rebondi au cours de l’été et pourraient continuer à monter d’ici la fin de l’année. Les récentes hausses de prix pourraient revenir envenimer les efforts de lutte à l’inflation menés par les banques centrales aux quatre coins du monde.

Autres indicateurs économiques

La Banque du Canada maintient son taux directeur à 5,0 %

La Banque du Canada a décidé de maintenir le statu quo lors de sa réunion de septembre. Le taux directeur reste donc à 5,0 %. Les signes d'amélioration de l'inflation et de croissance économique négative au deuxième trimestre ont suffi à convaincre la banque centrale du Canada qu'il n'était pas nécessaire de resserrer davantage les conditions de crédit. Cette nouvelle pause réduira l'incertitude et devrait conduire à un certain regain de confiance des entreprises et des consommateurs. Si la tendance à la baisse de l'inflation se poursuit, le prochain changement de politique monétaire sera probablement une baisse des taux, puisque le ralentissement économique s'est déjà installé au cours du deuxième trimestre. Toutefois, les taux ne baisseront pas avant 2024.

Le huard se négocie à la baisse

Le dollar canadien s'est déprécié au cours de l'été, s'établissant en moyenne à 0,74 $US en août et atteignant un creux de 0,73 $US au début de septembre. Cette dégringolade de la monnaie canadienne par rapport au billet vert américain s'explique en partie par le différentiel de taux d'intérêt entre les deux pays. Les perspectives canadiennes se sont assombries récemment lorsque le PIB a affiché une croissance négative au cours du deuxième trimestre, contrairement à celui des États-Unis qui continue de croître à son potentiel. Le dollar canadien devrait rester dans cette fourchette au cours des prochaines semaines, et pourrait s'apprécier légèrement avec l'augmentation des prix du pétrole.

La confiance des entreprises stagne

En juillet, l'indice de confiance des entreprises de la FCEI pour l'année à venir est resté relativement stable. L'indice reste au-dessus de la barre critique des 50, et augmente légèrement, passant de 54,4 à 54,9. Les entreprises restent sur le qui-vive, mais la décision de la Banque du Canada de rester sur la touche en septembre devrait réduire l'incertitude et, espérons-le, les craintes d'un ralentissement plus prononcé. Un indicateur à 50 signifie qu'autant de chefs d'entreprise s'attendent à une détérioration qu'à une amélioration de l'environnement des affaires au cours des 12 prochains mois.

Indicateurs clés: Canada

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