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Historique de BDC

La Banque de développement du Canada (BDC) a exercé ses activités sous différents noms et rempli différents mandats depuis 1944.

Banque d’expansion industrielle (BEI)

Le 30 septembre 1944, le Parlement du Canada crée la Banque d’expansion industrielle (BEI) – premier nom sous lequel BDC a été connue.

  • À l’origine, la BEI est une filiale de la Banque du Canada, dont le gouverneur est également le chef de la direction de la BEI.
  • La Loi sur la BEI s’inscrit dans une série de mesures adoptées par le gouvernement fédéral afin de restructurer l’économie canadienne après la Seconde Guerre mondiale. Le premier rôle de la BEI est d’aider les petites entreprises de manufacturières à reconvertir leurs activités à une économie de temps de paix.
  • Au début, la majorité des prêts accordés par la BEI vont à des ateliers d’usinage, des usines chimiques, des scieries, des usines de céramique, des fabriques de textile et de vêtements, des minoteries, des boulangeries, des entreprises de fabrication de pièces d’automobile et des fonderies.
  • En 1952, la Loi sur la BEI est modifiée pour permettre l’attribution de prêts à des entreprises de services aériens commerciaux; au milieu des années 50, un avion sur dix au Canada est financé par la BEI.
  • La Loi sur la BEI est modifiée à plusieurs autres reprises pour permettre à la Banque d’accorder des prêts à presque tous les types d’entreprises qui ne peuvent obtenir ailleurs et à des conditions raisonnables le financement dont elles ont besoin. Depuis sa création jusqu’en 1975, la BEI a consenti quelque 65 000 prêts à 48 000 entreprises qui ont créé des milliers d’emplois.
  • La BEI est l’une des premières et des plus importantes banques de développement dans le monde; elle est reconnue à l’échelle internationale comme l’une des plus efficaces.
  • Voyant que les propriétaires de PME ont besoin de plus que du financement, la BEI devient durant les années 70 le premier organisme au pays à offrir des services-conseils (consultation, formation et planification en gestion, notamment) pour les petites entreprises.
  • Le gouvernement fédéral élargit le mandat de la BEI afin qu’elle puisse être un «guichet unique» pour les petites entreprises. La BEI est détachée de la Banque du Canada pour former en 1975 une société d’État distincte, la Banque fédérale de développement (BFD).

La période de 1944 à 1975, soit celle de la Banque d’expansion industrielle, est traitée dans le livre Histoire de la Banque d’expansion industrielle du Canada d’E. Ritchie Clark. Disponible en format papier seulement.

Banque fédérale de développement (BFD)

Le 2 octobre 1975, la Banque fédérale de développement (BFD) succède à la BEI. Une division de Services de gestion-conseil est officiellement créée, et la BFD devient un investisseur en capital de risque.

  • En octobre 1979, on organise la première édition de la Semaine de la PME, qui demeure à ce jour un événement incontournable pour les propriétaires d’entreprise du Canada.
  • Pour servir sa clientèle croissante, la BFD commence à décentraliser ses pouvoirs d’autorisation de prêts. Dans les années 80, elle compte 104 bureaux à l’échelle du Canada.
  • Au cours de ses 20 années, la BFD développe des produits et services innovateurs pour les propriétaires de petites entreprises tout en entretenant des rapports étroits avec ses partenaires des secteurs public et privé.
  • Devant l’accélération de la mondialisation, l’évolution rapide du secteur des services financiers et le passage d’une économie axée sur les ressources à une économie du savoir, les décideuses et décideurs revoient le rôle de la BFD en 1995.

La période de 1975 à 1995, soit celle de la Banque fédérale de développement, est traitée dans le livre Histoire de la Banque de développement du Canada : La période BFD (1975‑1995), de Donald Layne.

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Banque de développement du Canada (BDC)

Le 13 juillet 1995, le Parlement du Canada adopte la Loi sur la Banque de développement du Canada, qui redéfinit et modernise la structure et le mandat de la BFD.

  • La Banque cesse d’être un «prêteur de dernier ressort» et commence à offrir des services complémentaires à ceux disponibles auprès des autres institutions financières; ainsi, pour recevoir les différents types de services bancaires traditionnels, chaque cliente ou client de BDC doit avoir des relations bancaires avec d’autres institutions financières publiques ou privées.
  • On demande en outre à la Banque de développement du Canada (BDC) de combler les lacunes repérées sur le marché, en se concentrant sur les besoins de financement des PME de l’industrie du savoir ou axées sur l’exportation, tout en continuant de soutenir les secteurs traditionnels. La Banque doit de plus servir d’autres segments du marché que l’on juge négligés par le secteur privé (les autochtones, les femmes et les jeunes entrepreneures et entrepreneurs).
  • BDC est aussi tenue d’obtenir un rendement des capitaux propres équivalant au coût des fonds du gouvernement.
  • BDC inaugure de nombreux programmes innovateurs à la mesure de son nouveau mandat. Elle remodèle ses produits et services pour fournir des solutions globales à chaque étape du développement des PME. Elle commence aussi à offrir du capital de risque ainsi que du capital de croissance et de transfert d’entreprise.
  • Le Groupe-conseil de BDC (nouveau nom des Services de gestion-conseil) modernise également ses solutions intégrées afin de mettre de plus en plus l’accent sur la productivité et l’innovation.
  • L’exercice 1997 marque une étape essentielle dans l’évolution de BDC. La Banque enregistre cette année-là un bénéfice record de 50,7 millions de dollars et déclare le premier dividende de son histoire.
  • Au cours de l’exercice 2001, BDC crée les Services bancaires aux Autochtones et établit un réseau de consultantes et consultants en gestion autochtones ainsi que des services de consultation propres à ce marché.
  • Tous les dix ans, le ministre de l’Industrie effectue un examen des dispositions et de l’application de la Loi sur la BDC. En avril 2002, le mandat de BDC est renouvelé pour une période de dix ans. Un nouvel examen législatif a commencé en 2010.
  • En 2008, BDC conclut un partenariat avec Futurpreneur – un organisme qui offre du financement, du mentorat et du soutien aux jeunes entrepreneures et entrepreneurs du Canada. Depuis, BDC complète le financement de Futurpreneur afin de faciliter l’accès des jeunes propriétaires d’entreprise à du capital.
  • En 2010, BDC entreprend une revue de l’industrie canadienne du capital de risque et du rôle qu’elle joue au sein de celle-ci. Afin de combler les lacunes dans l’écosystème du capital de risque, BDC Capital commence à mettre en œuvre une nouvelle stratégie de capital de risque. Entre autres, en 2013, on crée trois fonds internes distincts qui couvriront les soins de santé, les TI/télécommunications et l’énergie et les technologies propres.
  • En 2011, BDC et Exportation et développement Canada (EDC) signent un protocole pour permettre aux entreprises canadiennes souhaitant prendre de l’expansion sur les marchés mondiaux d’avoir accès aux services et à la capacité financière dont elles ont besoin.
  • Le Groupe de Montréal, lancé à l’initiative de BDC, est établi en 2012 en tant que forum mondial d’institutions financières de développement internationales.
  • BDC été nommé un des 100 meilleurs employeurs et employeuses du Canada pour 13 années. (de 2007 à 2018 et 2020)
  • C’est en 2014 que BDC devient la première institution financière certifiée B Corp au Canada. Cette certification s’inscrit dans un mouvement croissant à l’échelle internationale qui vise à mettre le pouvoir des entreprises au service de l’intérêt public général.
  • BDC se donne comme priorité la croissance et le succès des entreprises à propriété féminine à chaque étape de leur développement. En 2015, BDC s’engage à faire passer ses prêts aux entrepreneures à au moins 700 millions de dollars au cours des trois prochaines années. En 2018, la Banque double son objectif de prêt aux entreprises majoritairement détenues par des femmes, à 1,4 milliard de dollars sur cinq ans.
  • En 2016, BDC redéfinit son identité de marque de façon à renforcer sa visibilité et sa capacité à nouer des liens avec les propriétaires d’entreprise. La Banque lance un nouveau logo et une nouvelle signature – financement. conseil. savoir-faire. La nouvelle image de marque reflète l’éventail unique de solutions de BDC ainsi que son caractère distinctif en tant que banque qui se consacre aux propriétaires d’entreprise du Canada.
  • Le Fonds pour les femmes en technologie de BDC Capital termine sa première année d’investissements en 2019, depuis que sa taille a atteint 200 millions de dollars, ce qui en fait le plus important fonds de capital de risque du genre au monde.
  • Entre 2009 et 2019, BDC a réalisé plus de 50 études sur des enjeux touchant les petites et les moyennes entreprises canadiennes.
  • La Banque entreprend un virage numérique afin de simplifier l’accès des propriétaires d’entreprise à ses services. Tous les directeurs et directrices de compte de BDC sont équipés d’appareils mobiles et peuvent autoriser des prêts chez les clientes et clients dans moins de 30 minutes. Les propriétaires d’entreprise peuvent aussi faire des demandes de prêt en ligne, sur bdc.ca.
  • BDC Capital, la division d’investissement de BDC, ouvre deux de ses fonds – le Fonds TI et le Fonds Soins de santé – à des investisseuses et investisseurs privés, menant à la création de Framework Venture Partners et d’Amplitude Ventures en 2019. La même année, BDC Capital lance également un nouveau fonds d’investissement direct de 250 millions de dollars axé sur l’innovation dans le secteur industriel – le Fonds Innovation industrielle.
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